CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE – Non, il ne s’agit ni d’une mauvaise blague, ni d’un film de science fiction hollywoodien. A moins de vivre sur une autre planète, vous n’avez pas du passer à côté de l’adoption définitive de l’interdiction des véhicules neufs thermiques, hybrides ou hybrides rechargeables en 2035 par la Commission Européenne (que les écologistes souhaitaient avancer à 2030). Une avancée significative vers une “Europe plus verte” pour les uns, un fiasco économique, social et écologique pour les autres, tant la fabrication des batteries s’avère polluante.
Une catastrophe écologique imminente dans les océans
D’après une récente enquête du magazine américain Wired, la société d’exploitation minière canadienne The Metals Company s’apprête à lancer une extraction massive de métaux indispensables à la fabrication de batteries destinées aux voitures électriques au fond de l’Océan Pacifique, dans un premier temps. Des quantités astronomiques de nickel, de manganèse, de cobalt et de cuivre pourraient ainsi être extraites des fonds marins à l’aide une machine spécialement conçue pour forer et racler les sous-sols marins. Certes, l’exploitation minière des océans est interdite par les traités internationaux. Toutefois, The Metals Company profite d’un vide juridique en collaboration avec la République de Nauru (Océanie), une faille lui permettant de commencer à travailler dès cet été. Les conséquences pour sur les écosystèmes pourraient être désastreuses mais qu’importe : il faut désormais alimenter le continent européen en voitures électriques… quoi qu’il en coûte. Une conséquence directe des décisions hâtives et irréfléchies des dirigeants européens. Et ce n’est malheureusement qu’un début…
Big milestone for $TMC and Allseas: #nodules collected from the seafloor at >4 km depth and lifted to the surface using riser during NORI pilot trials in the CCZ for the first time since the 1970s.https://t.co/wzklNm2laf pic.twitter.com/ZF3rPON5wT
— The Metals Company (@themetalsco) October 12, 2022